Après avoir été résistant, FFI, FTP-Moi durant la guerre, Alain Adler, d’origine hongroise, devient rédacteur au journal Renouveau dès 1945. Très rapidement, il se tourne vers la photographie et collabore avec les revues de cinéma, Ciné-Révélation, Les Editions Mondiales, Regards, L’Avant-Garde. Durant dix ans de 1954 à 1964, il arpente les plateaux du cinéma français. La décennie est riche en productions, des débuts de la Nouvelle Vague avec « À bout de souffle » de Jean-Luc Godard ou « Tirez sur le pianiste » de François Truffaut, à la longévité de la « qualité française » des films de Claude Autant-Lara ou de Jean Delannoy, contre laquelle elle s’est construite. Les comédiens ne sont pas en reste : Michèle Morgan, Alain Delon, Jean-Paul Belmondo, Micheline Presle, Jean Gabin, Serge Reggiani ou Annie Girardot, les acteurs emblématiques du moment défilent devant l’objectif du photographe qui les saisit en pleine action ou au repos. L’agence Roger-Viollet, qui a acquis le fonds du photographe en 1990, a numérisé plus de 12.000 négatifs.
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